mesurage de l'éclairage, scintillement, lumière bleue et spectre - Pierre Dubochet

Aller au contenu
Mesurage de l'éclairage | Scintillement, lumière bleue
Au moindre scintillement visible ou invisible, l'éclairage peut devenir source d’inconfort, de baisse de performances, de fatigue, de migraine, de dysfonctionnements du contrôle du moteur oculaire, de dégradation de la performance visuelle, voire déclencher une crise d’épilepsie photosensible.
© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
4 septembre 2017
Mesure de l'éclairage
Lecture : 2 min | 370 mots
J'emporte un spectromètre calibré et un scintillomètre avec moi. On sait aujourd’hui fabriquer des éclairages favorables à la santé à des prix abordables. On ne peut donc que déplorer qu’il y ait encore autant d’incertitudes et de risques sanitaires évitables avec des éclairages domestiques qui semblent anodins.
En Suisse, il n’y a pas de contrôle systématique du marché. Un produit mal conçu peut se trouver sur les étals.


Le premier spectrographe ci-dessus montre la lumière naturelle  en été à midi. Le second spectrographe montre la lumière d'un éclairage LED.
Certains éclairages ont une part tellement excessive de bleu qu’elle en devient phototoxique. Le spectre irrégulier de certains éclairages modernes déjoue le mécanisme de contraction de la pupille qui reçoit trop de lumière.
Des luminaires nuisent à la production de mélatonine, principale hormone du système de synchronisation circadien, régulateur des rythmes de température et de veille-sommeil notamment.
Les enfants, les personnes aphakes (sans cristallin) ou pseudophakes (cristallin artificiel), les patients atteints de certaines maladies oculaires et cutanées, les patients consommant des substances photosensibilisantes et les patients pour lesquels la lumière bleue peut être un facteur aggravant de leur pathologie doivent être protégés des sources émettant de la lumière bleue.

              «Le patient épileptique doit absolument être équipé d’un éclairage sans scintillement.»

              Scintillement
              Au moindre scintillement visible ou invisible, la lumière peut devenir source d’inconfort, de baisse de performances, de fatigue, de migraine, de dysfonctionnements du contrôle du moteur oculaire, de dégradation de la performance visuelle, voire déclencher une crise d’épilepsie photosensible.
              La migraine est invalidante. Elle constitue un fardeau économique majeur et entraîne un risque accru d’accident vasculaire cérébral. L'influence des gradateurs (régulateurs d'intensité de l'éclairage) sur le scintillement est à surveiller de près. Les dangers du scintillement sont les plus élevés au moment de la puberté.
              Mon scintillomètre permet de mesurer les caractéristiques de scintillement d’une lampe, qui sont la fréquence, le contraste de scintillement (profondeur de la modulation) et l’index (en %). Le risque de gêne est ainsi connu et, si nécessaire, une action appropriée peut être menée.
              Le patient épileptique doit absolument être équipé d’un éclairage sans scintillement.
                          Ces publications complèteront utilement votre savoir :
                          Retourner au contenu