Pierre Dubochet mesure le rayonnement en entreprise - Pierre Dubochet

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Pierre Dubochet mesure le rayonnement des postes de travail

Certaines personnes passent quatre, six ou huit heures par jour au même endroit, entourées d'appareils électriques. Nombre d'entre nous passent parfois six jours sur sept à l'ordinateur. Sur le plan électromagnétique lié à la santé, cette situation peut être neutre dans la durée, ou au contraire présenter des risques plus ou moins élevés à long terme.
© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
20 septembre 2017
mis à jour le 12 juin 2018
Réduire le risque de l'exposition
Lecture :3 min | 900 mots
À notre époque où les enjeux économiques deviennent de plus en plus serrés, la bonne santé des employés est de plus en plus menacée au travail. De nombreuses situations concourent à réduire la performance et le bien-être.
Il ne s’agit pas ici de faire le tour des diverses situations qui dégradent la santé au travail. Concentrons-nous ici sur l'électrosmog qui à lui seul, peut réduire considérablement la performance des employés.
La promotion de la santé au travail est essentielle dans le long terme d’une entreprise. Promotion Santé Suisse (PME-vital, programme pour la santé en entreprise) estime qu’en moyenne, chaque collaborateur est absent 8,3 jours par an.
Cela représente un coût de près de CHF 500’000.- dans une société comptant soixante employés. Maladie, absences, rotation de personnel représentent des coûts cachés importants.
Quels sont les signes qui doivent inciter à expertiser l’entreprise?
Les plaintes du personnel doivent être prises au sérieux. Difficultés de concentration et de mémoire ou d’apprentissage, maux de tête, bourdonnement dans les oreilles, fatigues et douleurs musculaires sont des signes qui peuvent avoir pour origine une surexposition aux rayonnements non ionisants.
Des maux légers, occasionnels, peuvent s’amplifier, devenir réguliers et invalidants.
Une surexposition de rayonnements au travail a parfois des conséquences à la maison. Le stress induit dans l'organisme occasionne des insomnies, des difficultés à s'endormir, des réveils nocturnes, etc. Ces états diminuent la performance de l’employé et se cachent facilement sous un épuisement (burn-out).
En cas de doute, une expertise permet de confirmer –ou d’infirmer– l’origine des troubles.
Les effets de l’exposition aux rayonnements sont cumulatifs. Un employé devenu intolérant aux rayonnements non ionisants va être sujet à un absentéisme croissant. Un diagnostic d'intolérance à ces rayonnements est difficilement posé par un médecin, rarement formé à cette problématique.
La solution la plus efficace est de réduire l’exposition du personnel. Une expertise dure quelques heures, en fonction de la surface à contrôler et du nombre de sources potentielles. Elle permet d’évaluer l'environnement de travail et, à terme, engendre une meilleure productivité, pour un investissement minime.
Des mises en service sans considération environnementale
Dans les petites et moyennes entreprises, les équipements de télécommunication et dispositifs électriques de toute nature sont la plupart du temps achetés et installés sans aucune considération quant aux aspects de la santé des travailleurs en lien avec les rayonnements non ionisants.
Or, il n’est plus à démontrer que les rayonnements pulsés, qui sont émis par presque tous les appareils transmettant sans fil, peuvent sournoisement nuire à la santé.
L’OMS a soulevé cet aspect dans divers documents en 1973, puis en 1981, et encore en 1985, avant d'estimer que le rayonnement est peut-être cancérogène en 2011.
Swisscom indique que la génotoxicité des ondes est possible avec des niveaux non thermiques. Des appareils dans les normes actuelles peuvent causer des altérations de la santé, entre autres des dysfonctionnements du système nerveux. Sont visés en premiers lieux la téléphonie GMS, les téléphones sans fil à la norme DECT et le Wi-Fi.
La faible puissance de ces appareils est parfois évoquée comme preuve d'innocuité. Erreur. Leurs photons émis par milliards nous transpercent sur plusieurs centimètres de manière permanente, alors que notre organisme n’a aucun moyen de défense.
Si l'aspect scientifique vous intéresse, lisez les recherches de Johansson, Blackman, Adey et Kundi qui ont trouvé que la modulation (pulsation et forme propre du signal) de la fréquence lui confère des effets différents, suivant plusieurs critères.
Les caractéristiques des tissus et structures humaines laissent des «fenêtres d'exposition» dans lesquels des effets (mitose, apoptose, échanges membranaires, etc.), peuvent être déclenchés par une influence extérieure.
Ces fenêtres varient en permanence, par exemple en fonction de la densité en eau d'un tissu. Ces fenêtres pouvant recouvrir les plages d'effets non thermiques, avec des densité de puissance aussi faibles que 10-21 à 10-19 W/m2, et associé par Kositsky au seuil de perception humaine.
              la population sensible
              • individus sous prescription médicale,
              • sujets intolérants aux rayonnements non ionisants («EHS»),
              • immunodéficients,
              • foetus,
              • enfants en croissance,
              • personnes âgées
              [EUROPAEM 2016]
              Fort heureusement, il arrive aussi que des gens à proximité immédiate d’une antenne de téléphonie mobile apprennent que leur local est épargné par les faisceaux du rayonnement. Il arrive que ceux qui se font du souci en raison d’une ligne à haute tension proche sachent enfin que le champ magnétique n’est pas actif biologiquement.
                          Ouvrir le nouvel onglet Veille sanitaire 5G | 5G et anti-ondes |
                                      L'affaire des quarante agents de la ville de Paris travaillant dans des bibliothèques, qui s'étaient plaints de troubles profonds (maux de tête, vertiges, nausées, fatigue) à la suite de l'installation du Wi-Fi dans des bibliothèques avait fait grand bruit en 2007. Sur un total de cent employés, presque la moitié étaient indisposés. Les équipements ont été mis hors service.
                                      Aujourd'hui, il est facile d'identifier les situations à risques et de réduire l'exposition. Mes équipements d'analyse déterminent en quelques minutes si votre poste de travail est correct ou non, entre 3 Hz et 10 GHz. Cette gamme étendue permet de déceler pour ainsi dire tous les signaux potentiels.
                                      S'il est possible de réduire l'exposition facilement, je m'en occuperai, avec votre accord. Cela demande peut-être de déplacer un appareil ou des câbles. L'analyse produit onze diagrammes pour l'électricité et le magnétisme. L'image ci-après résume en un diagramme le résultat de manière succincte, mais compréhensible :



                                      Le premier siège est idéal selon EUROPAEM. Le second bureau est conforme, avec toutefois un champ un peu trop élevé au niveau des pieds (11,5 V/m au lieu de 10 V/m). La mesure au troisième bureau révèle que le champ électrique est trop élevé au niveau des mains (clavier d'un ordinateur). À long terme, il y a un risque de douleurs aux mains. Quant au quatrième bureau, une petite lampe donne un champ trop élevé au niveau de la tête et de l'épaule.
                                      Ces mesures sont complétées par une analyse complète des hautes fréquences.
                                      Tarif horaire : 150.- CHF TTC.
                                      La durée est fonction des anomalies découvertes. En général, le nombre d'appareils influence le temps de l'analyse.
                                      Ces publications complèteront utilement votre savoir :
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