1991, l'OMS s'auto-censure à propos des ondes - Pierre Dubochet

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En 1991, l'OMS vide de sa substance sa monographie sur les rayonnements non ionisants

Dans cette édition mise à jour, le chapitre consacré aux radiofréquences et aux microondes perd plus d'un tiers des études référencées. Sa pagination est réduite.

© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
1er mai 2014
mis à jour le 24 octobre 2017
Une édition mise à jour qui perd plus d'un tiers des études référencées, la pagination réduite... Aurait-on des choses à cacher à l'OMS ?
Lecture : 2 min | 660 mots
En 1991, l’OMS met à jour cet ouvrage «La protection contre les rayonnements non ionisants» dont la première publication date de 1985. Le livre gagne 119 pages, mais la partie consacrée aux rayonnements radio et microondes se réduit de seize pages et dans la foulée, le nombre de références régresse de 392 à 228.
On sent une manière de communiquer plus prudente, une auto-censure. L’organisation écrit que les champs électromagnétiques «peuvent induire des courants suffisants pour stimuler le tissu excitable» même à des niveaux athermiques (p. 160).
Elle déclare que «Les microondes (MO) et les radiofréquences (RF) sont les types de rayonnements non ionisants dont les risques sont actuellement le mieux perçus» (p. 9).
«À toutes les fréquences, le fond naturel de rayonnement est très faible par rapport aux niveaux des sources d’origine humaine», lit-on dans cet ouvrage de 1991 (p. 186). Ne vous laissez pas abuser par ceux qui prétendent que le rayonnement artificiel n’a presque pas modifié notre environnement.
À cette date, nul ne prononce le mot Wi-Fi. Les rares téléphones sans fil d’intérieur sont analogiques, peu perturbateurs biologiquement. Les voitures n’ont pas de radar de stationnement ni de contrôle d’obstacle en roulant.
Il n'y a pas de manettes de jeux, de casques d'écoute, de babyphone, de claviers, de souris, de tablettes, émettant des microondes, ni de réfrigérateurs Wi-Fi, pas plus que de compteurs d'eau, de gaz ou d'électricité communicants.
Les magasins n'ont pas emballés leurs objets avec des étiquettes RFID. Les bagues connectées (Smarty Ring) ou les montres connectées n'existent pas. On ne croise personne portant des Google glass.
Les cuisinières ne sont pas à induction. La téléphonie mobile numérique n’a pas encore commencé en Suisse. Les places de parc ne sont pas «intelligentes». Et j'en passe...
Le nombre d’émetteurs de rayonnement non ionisant est en hausse chaque jour ! En 2014, la carte suisse de la téléphonie ressemble à cela:
Des ouvrages rendus inaccessibles
L’OMS offre un dépôt institutionnel pour le partage de ses ses documents, Iris. Si vous entrez les mots «La protection contre les rayonnements non ionisants», vous ne verrez nulle trace de ce livre de 1991, pas plus que de celle de la version de 1985.
La recherche avec un nom d'auteur (Michael J. Suess, Deirdre A. Benwell) n’aboutit guère mieux. Pourtant les archives numérisées permettent l’accès à des documents datant de 1948.
En rendant impossible l'accès à ce livre, en ayant fait disparaître toute trace de son existence, l'OMS maintient volontairement les scientifiques et la population dans l'ignorance.
Voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accomoder de l'ignorance et de l'incertitude est la solution la plus satisfaisante, écrivait-elle déjà en 1958 (Questions de santé mentale que pose l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques, 1958, p.50).
Sur ce site, j'apporte la preuve que l'OMS pratique l'obscurantisme au sujet des rayonnement non ionisant. L'obscurantisme est l'opposition à la diffusion de l'instruction, au progrès des sciences, en particulier dans le peuple.
La disparition de ce genre d'ouvrage empêche des plaignants d'apporter un preuve que les normes actuelles sont trop élevées.
La quasi-totalité du temps, un juge déboute les plaignants qui réclament des dommages-intérêts causés par la téléphonie mobile, dans la mesure où les installations incriminées sont conformes à la législation.
Vous pouvez envoyer une demande de numérisation et mise en ligne de ce document à l'OMS à l'adresse : repository@who.int
Je lis volontiers votre demande en copie cachée qui se joindra à celles dont je dispose, ainsi que l'éventuelle réponse de l'OMS. Merci.
Ces publications complèteront utilement votre savoir :
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