Voici ce que l'exposition au rayonnement non ionisant peut entraîner chez la femme
L'exposition de la femme présente quelques risques différents de celle de l'homme. En particulier, il est bien de se souvenir que l'exposition cumulative des ovocytes, qui s'installent dans l'organisme féminin durant les premières semaines de vie, fait peser potentiellement des conséquences irrévocables pour la descendance.
© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
19 juin 2014
Mis à jour le 18 octobre 2018
L'exposition peut avoir une incidence sur la santé
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L'irradiation au rayonnement non ionisant peut provoquer des symptômes, entraîner des effets cliniques et finalement pathologiques partiellement liés à la fréquence, au type de modulation de l'onde, à la durée de l'exposition, à l'intensité du champ, à la dose totale reçue, etc.
Il est important de signaler qu'absence de sensation ne signifie pas absence d'atteinte due aux rayonnements.
La liste proposée sur cette page n'est pas exhaustive, elle est appelée à évoluer. Indicative, elle est basée sur de nombreux articles scientifiques.
Chez la femme, l'exposition aux rayonnements non ionisants peut entraîner:
- règles irrégulières,
- ménopause précoce,
- cancer du sein,
- augmentation de la mortalité embryonnaire,
- augmentation des fausses couches spontanées.
Cancer du sein
Les téléphones cellulaires émettent des microondes. Ces appareils ne devraient pas être gardées directement sur le corps, et en particulier sur le sein car les tissus mous du sein absorbent facilement leurs radiations.
Des tumeurs ont pu être reliées aux expositions aux RNI à partir de l'observation de femmes qui portaient leur téléphone dans leur soutien-gorge durant une période prolongée et qui ont plus tard développé un cancer du sein sur cette zone (1).
Ces publications complèteront utilement votre savoir :
Références:
1. West JG, Kapoor NS, Liao SY, Chen JW, Bailey L, et al. Multifocal breast cancer in young women with prolonged contact between their breasts and their cellular phones. Case Rep Med 2013;2013:354682.