Bienvenue sur ce site d'information pour l'exactitude sur les risques de l'exposition aux rayonnements non ionisants
rédigé par un ingénieur radio focalisé sur la toxicologie des rayonnements non ionisants. Approche basée sur les recherches scientifiques et les valeurs préventives de l'Académie europenne de médecine environnementale (EUROPAEM).
Vous protéger des ondes à domicile et en entreprise — dans toute la Suisse romande
site mis à jour le 14 janvier 2025
Environ la moitié du rayonnement non ionisant (RNI) d'un intérieur est susceptible d'être réduit avec de bonnes pratiques, aussi dans la chambre à coucher où nos lits compromettent trop souvent la récupération complète.
Savoir comment réduire ces rayonnements qui échappent à nos sens demande une longue expérience. C’est mon activité.
Le rapport annuel 2023 de SwissNIS publié en octobre 2024 montre une hausse de 30% des radiofréquences en deux ans. Henri Lai, professeur émérite à l'université de Washington et éditeur de Electromagnetic Biology and Medicine compile les résultats des recherches sur les effets biologiques de l'exposition aux radiofréquences (RF), aux extrêmement basses fréquences (ELF) et aux champs statiques. Ces expositions ont un potentiels d'effets oxydatifs, de production de radicaux libres, de conséquences neurologiques, génétiques, sur la reproduction et de dommages à l'ADN. Avec environ 2500 études, la collection du Dr Lai est complète, couvrant la période de 1990 à octobre 2024.
Ces expositions ont un potentiels d'effets oxydatifs, de production de radicaux libres, de dégâts à l'ADN, de conséquences neurologiques, génétiques et sur la reproduction. Selon le Dr Lai, 75% à 90% des études portant sur les champs ELF et statiques font état d'effets significatifs, et 71% à 89% des études sur les RF font état d'effets significatifs. Sur les 237 études sur l'exposition aux radiofréquences de faible intensité (DAS <0,40W/kg*) publiées depuis 1990, le 96% signale des effets significatifs. Dr Lai: «Ceci signifie que les systèmes biologiques sont très sensibles aux radiofréquences».
* la limite de DAS «tête» est 2W/kg, 4W/kg pour les membres, p.ex. téléphone en poche.
Je suis également mandaté pour des mesurages en milieu professionnel: services industriels, communes, écoles, entreprises. Mon but est de maintenir les performances optimales et d’éviter l’absentéisme. Les plaintes du personnel avec suspicion d'électrosmog doivent être prises au sérieux. Fatigue, déficit de concentration, d’attention, de mémoire, maux de tête, bourdonnement d’oreilles, vertiges et douleurs musculaires sont des symptômes pouvant indiquer une surexposition aux RNI.
Autorisation de construire une station 5G annulée + 3 retraits de projet par l'opérateur
21 mai 2024 | Mis à jour le 17 août | Un procès portant sur la nécessité de suivre la procédure fédérale appropriée au sujet des rayonnements dans le canton de Genève aboutit à l’annulation de l’autorisation de construire une station 5G, la station «A».
Bien que les Genevois soient portés à croire que le Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants du canton de Genève (SABRA) garantit leur sécurité, le procès a révélé que tel n’est pas le cas.
Selon la constructrice, la fiche de données spécifique au site de l’émetteur 5G était conforme au droit fédéral. Le Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants du canton de Genève (SABRA), en validant ladite fiche s’est porté garant de la conformité du projet avec le droit fédéral.
J’ai été amené à examiner la fiche de la station A pour la procédure de recours. Deux erreurs distinctes y apparaissent. Sur le toit plat, avec une intensité de 360%, la valeur limite d’immissions aurait été extrêmement dépassée. De plus, à proximité des antennes, des ouvertures dans le toit qui auraient laissé passer le rayonnement sans l’atténuation de 15 dB du béton, et qui auraient irradié l'appartement sous les antennes avec 14 V/m —pour une limite à 5 V/m—, ont aussi échappé au SABRA.
Selon moi, la constructrice a violé son obligation de notifier visée par l’art. 11 let. c ch.1 et ch. 3 ORNI, la valeur limite d'immissions selon l'annexe 2 ORNI et la valeur limite de l'installation selon le ch. 64 annexe 1 ORNI.
Le SABRA espérait résister à mon expertise technique, mais n’a pas pu produire de pièce probante face à la mise en œuvre de mes procédés minutieux présentés au tribunal. Questionné avec compétence par l’avocat des recourants, le SABRA s’est montré peu convaincant.
Au cours du procès, il est apparu que le département du territoire chargé du contrôle des dossiers de construction des stations de base de téléphonie mobile n’avait réalisé aucune vérification des calculs figurant sur la fiche de données spécifique au site, bien qu’il ait prétendu le contraire.
Dans mon rapport, j’ai écrit : «Il est établi qu’un préavis favorable du SABRA ne peut pas être considéré comme une preuve que l’ORNI serait respectée» notamment parce que le SABRA ne met pas à profit une expertise digne de confiance. En ce qui me concerne, c’est une pleine victoire : la chambre administrative a admis les éléments techniques que j’ai signalés. En rendant son arrêt, l’autorité de recours met au grand jour que le département du territoire s’était écarté sans motif des buts de protection fixés par la loi et que l’autorité technique consultative, composée de spécialistes, avait rendu un avis subjectif.
La constructrice n'a pas fait recours au Tribunal fédéral. Le jugement est définitif. Il pourrait faire jurisprudence.
Toujours dans le canton de Genève, passons à une autre mise à l'enquête d'un émetteur de téléphonie mobile 5G, la station «B». Selon la constructrice, la fiche de données spécifique au site de l’émetteur B était conforme au droit fédéral. Le SABRA avait également validé cette fiche, s'était porté garant de sa conformité avec le droit fédéral.
En procédure, la constructrice conteste totalement les arguments des recourants. Tombe la décision du 23 mars à propos de la station A. La configuration technique de la station B est similaire à celle de la station A. À la fin du mois d'avril 2024, la constructrice déclare renoncer à son projet de station B.
Canton de Genève toujours. Troisième mise à l'enquête d'un émetteur de téléphonie mobile 5G, la station «C», conforme au droit fédéral selon la constructrice, similairement validée par le SABRA.
J'ai fourni une expertise pour la station C. La fiche comportait des erreurs évidentes. La valeur limite d'immissions était dépassée. De même, avec plus de 13 V/m, la prévision de la valeur limite de l'installation de 5 V/m était massivement dépassée dans un lieu à utilisation sensible.
Selon moi, la constructrice a entre autres violé son obligation de notifier visée par l’art. 11 let. c ch.1 et ch. 3 ORNI, la valeur limite d'immissions selon l'annexe 2 ORNI et la valeur limite de l'installation selon le ch. 64 annexe 1 ORNI. À la fin du mois de mai 2024, la constructrice a retiré son projet de station C, rendant caduque la mise à l'enquête.
Canton de Genève encore. Quatrième mise à l’enquête d’un émetteur de téléphonie mobile 5G, la station «D», conforme au droit fédéral selon la constructrice, elle aussi validée par le SABRA. L’avocat auquel j’ai fourni des analyses de conformité ORNI pour les stations A et C annonce à la fin du mois de juillet 2024 se constituer à la défense de recourants au Tribunal administratif de première instance. Entre autres, il signale que des dépassements des valeurs limites ont été relevés par une expertise privée en cours de rédaction. Quelques jours plus tard, la constructrice retire sa requête d’autorisation.
Il existe d'autres affaires actuellement soumises à la justice montrant des dépassements conséquents des limites légales de rayonnements dans le canton de Genève. L'expertise cantonale mise en œuvre pour vérifier les fiches des émetteurs 5G présente des faiblesses évidentes.
Mise à l'enquête pour une station de base de téléphonie mobile ?
Mis à jour le 18 février 2023 | L'installation mise à l'enquête est-elle conforme au droit supérieur que sont la Constitution fédérale de la Confédération suisse (Cst., RS 101 du 12 septembre 1848) et la loi sur la protection de l’environnement (LPE, RS 814.01 du 7 octobre 1983)? La fiche de données spécifiques au site et ses annexes respecte-t-ils l’ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI, RS 814.710 du 23 décembre 1999)? L'opposant —ou le recourant— qui a un intérêt digne de protection a le droit d'être entendu, de produire des preuves pertinentes, de participer à l’administration des preuves, qu’il y soit donné suite de manière équitable et de s’exprimer sur leur résultat, lorsque elles sont de nature à influer sur la décision à rendre. À votre disposition pour fournir une expertise, également pour les communes. Contact
Les sujets atteints d’hypofertilité voire de certaines formes de stérilité, de sclérose en plaques (SEP), de sclérose latérale amyotrophique (SLA), de neurinome de l’acoustique (schwannome), d’un cancer sont des sujets «sensibles» (comprendre: plus vulnérables). Il leur est recommandé d'éviter l’exposition prolongée à tout rayonnement «fortement significatif» ou «extrêmement significatif».
Il est recommandé aux sujets atteints de troubles cognitifs, de troubles comportementaux, de troubles du sommeil, de cas de surdité, de syndromes dépressifs, de diabète de type 2, d’éviter l’exposition prolongée à tout rayonnement «fortement significatif» ou «extrêmement significatif». Symptômes de l'exposition.
Les femmes enceintes et les enfants en croissance font partie des sujets sensibles pour lesquels il est recommandé d'être préservé de l’exposition prolongée à tout rayonnement «fortement significatif» ou «extrêmement significatif».
5G | Veille sanitaire : prévision d'augmentation du risque
Dans l'article «5G, veille sanitaire» vous découvrirez les faits qui démontrent que la 5G augmentera notre dose d'exposition et que l'on savait depuis des années qu'une modification des valeurs limites dans l'ORNI était nécessaire pour permettre l'exploitation des antennes adaptatives 5G en 3,5 GHz. Nous examinerons la forme du signal et l'interaction biologique, vous verrez par graphique la différence entre un signal d'antenne adaptative 5G et le signal de la 4G. Nous verrons la réponse de l'organisme aux perturbations de l'électrosmog, et nous évoquerons aussi le fait que la dose et le risque augmentent conjointement, avec un graphique qui montre que le facteur de risque est beaucoup plus élevé auprès de la population sensible que sont les individus sous prescription médicale, les immunodéficients, les fœtus, les enfants en croissance et les personnes âgées. Nous discuterons des études disponibles. Nous conclurons avec quelques mots sur ce qui est un effet.
Qu'est-ce que la toxicologie ?
C'est la discipline scientifique qui s'intéresse aux effets néfastes des agents physiques sur des organismes. Mes recherches se concentrent exclusivement sur les effets des rayonnements non ionisants sur l'homme. Ces rayonnements sont de plus en plus présents dans l'environnement. Ils existent là où il y a de l'électricité ou un émetteur.
J'étudie leur origine, leurs propriétés physiques, la manière dont ils se répandent dans l'environnement, se distribuent dans l'organisme, leurs effets sur le métabolisme et leurs mécanismes de toxicité, spécialement à long terme. Je n'ai pas de doctorat en médecine.
J’étudie également, au travers des recherches en biologie et en médecine, les méthodes qui aident l’organisme à maintenir l’homéostasie (la stabilité des constantes physiologiques) et ce qui permet d’améliorer sa qualité de vie après que l’on soit devenu moins tolérant aux rayonnements. Cet état est souvent confondu avec l’électrohypersensibilité (EHS), terme populaire mais inapproprié.
En tant que préventeur, je cherche à soustraire mes clients aux risques de l’exposition en leur évitant toute exposition évitable, jusqu’à les assister dans des solutions de blindage si nécessaire.
La prévention, pourquoi, comment ?
Nos vies sont hautement stressantes. Mentalement. Physiologiquement. L’habitat doit être sain. L’habitat doit permettre le ressourcement. C'est un fait: les valeurs limites de 1999 sont un compromis pour faciliter le fonctionnement à bas prix des technologies sans fil, à une époque où on comptait 11,5 fois moins d'émetteurs qu'aujourd'hui. De la même manière que maintenir la température du corps durant une canicule consomme une ressource épuisable (l’eau évaporée par la sudation et l’haleine), le stress provoqué par l’électrosmog fortement significatif ou extrêmement significatif consomme des ressources matérielles (énergie, vitamines, oligoéléments, électrons) et mobilise plusieurs systèmes (surtout les systèmes nerveux, immunitaire et endocrinien), proportionnellement à la taille de la zone touchée et à la durée de la perturbation. La prévention que je recommande sert à préserver ces ressources afin de garder leur disponibilité aux moments où elle est nécessaire. Contact pour un mesurage
Réponse des médecins à l'exposition aux rayonnements
La tâche de résoudre les problèmes de santé revient d’abord au médecin. Il est important d'agir dès que les symptômes entravent le quotidien, car «l'EHS [l'intolérance aux rayonnements non ionisant] [...] semble être associée à un état pathologique neurologique irréversible, requérant une prévention persistante à l'encontre de ces facteurs environnementaux» selon le Prof. Dominique Belpomme et le Dr. Philippe Irigaray. Un peu plus de la moitié des médecins généralistes estime plausible l’association entre certains symptômes et les RNI. Une première difficulté pour le patient est de trouver un médecin suffisamment informé. En effet, le savoir des généralistes (français) est assez proche de celui de la population générale: «insuffisant». Pas étonnant quand on sait que les principales sources documentaires des médecins sont les médias grand public. La seconde difficulté pour le patient sera la durée de la consultation. Si le patient peut estimer son exposition grâce à un questionnaire, il peut être utile d'effectuer un mesurage afin de déterminer la dose réelle de rayonnements.
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