téléphonie mobile, aide à la détermination - Pierre Dubochet

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Mise à l’enquête d’émetteurs de téléphonie mobile. Aide à la détermination pour le personnel communal et les études d’avocats

© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
conflit d'intérêts : aucun avec cet article
20 juin 2022
La valeur limite de l’installation gravée dans le marbre
Lecture : 2 min 30 | 740 mots
L’irruption de la 2G en 1991 avec ses appareils compacts et abordables a convaincu avant l’an 2000 quelque 3 millions de Suisses à s’abonner au mobile tout en motivant l’opérateur historique à multiplier les émetteurs. Mais des plaintes étaient formulées contre les rayonnements. Il fallait légiférer sur le rayonnement admissible dans les intérieurs.
À la fin de l’année 1999, l’OFEFP/OFEV créait la notion de «lieux à utilisation sensible», les endroits où l'on vit régulièrement (les «LUS») et définissait la «valeur limite de l’installation» dans ces lieux à 5 V/m pour la téléphonie mobile (variable selon la fréquence). Cette valeur entre en force en février 2000. Considérant l’ensemble de la littérature disponible à cette date, il ne fait aucun doute que l’exposition chronique à un champ électromagnétique à haute fréquence de cet ordre de grandeur entraîne, dans la durée, des risques d'atteinte pour certaines catégories de personnes.
Des études suisses avaient d'ailleurs révélé une relation dose-réponse, ce qui amène l’OFEV à noter que des atteintes «ont été constatées dans des cas isolés». Avant même son introduction, il est ainsi prévisible que la valeur limite de l’installation sera périodiquement remise en cause. Afin d’empêcher la révision à la baisse de cette valeur, l’OFEV va astucieusement instaurer des conditions qui empêcheront cette révision aussi longtemps qu’elle doit être empêchée. Buts:
  • Soustraire des coûts aux entreprises.
  • Cacher le coût des atteintes et des actions de remédiation, les faire supporter par la population exposée.
Des conditions qu’il est temps de divulguer, quitte à chahuter la sécurité juridique conçue pour que les concessionnaires de téléphonie mobile obtiennent un bon retour sur investissement jusqu’au terme de la concession de 2034, et quitte à chahuter la prévention à coût «économiquement supportable», selon la formule consacrée.

«Considérant l’ensemble de la littérature disponible à cette date, il ne fait aucun doute que l’exposition chronique à un champ électromagnétique à haute fréquence de cet ordre de grandeur entraîne, dans la durée, des risques d'atteinte pour certaines catégories de personnes».

Deux principales sources d’informations à la rationalité inégale
Pour le personnel communal et les études d’avocats, il est possible de séparer grossièrement deux sources d’informations. Les premières sont à ranger dans la catégorie «les ondes faibles sont sans danger prouvé, mais on continue de chercher». Les secondes sont à ranger dans la catégorie «j’ai été diminué physiquement et au plan neurologique, par la suite j’ai découvert que la cause était, sans le moindre doute, les rayonnements».
Quels que soient ses titres universitaires, un chercheur qui n'est pas personnellement atteint par les rayonnements fonde sa rationalité sur des données provenant de sa vue et de son audition. Il juge et discrimine des théories en s’appuyant sur des théories. Il partage des états psychologiques avec son groupe et calque souvent sa solution à un problème sur celle adoptée par l’individu qui possède le plus haut statut social. Tout cela s'appuie sur les données collectées au moyen de sa vue et de son audition.
Un sujet qui a subi des atteintes, comme moi, enquête grâce à une rationalité fondée non seulement sur la vision et l’audition, mais en plus sur le toucher, le goût, l’odorat, l’équilibrioception, la thermoception, l’activité mentale, la prise de nourriture, la fatigabilité, les acouphènes, les maux de tête, les troubles de la vision, les troubles de la concentration, les difficultés d’élocution, les difficultés à maintenir le sommeil, la façon de s’éveiller, l’observation de sa peau, les anomalies cardiovasculaires, la nociception du stress oxydatif et autres déséquilibres physiologiques. Traité par la puissance déductive de la conscience, l’ensemble de ces données corporelles rend d’inestimables services quand il s’agit de faire avancer le débat. D’où mes recherches et publications.
Un champ d’expertise gênant
Dans toutes les professions misant sur l’intelligence, un degré d’expertise que les autres n'ont pas atteint confère des avantages. L’acharnement pour décrédibiliser les personnes touchées par les rayonnements (les «sachants», pourrait-on dire) et les écarter systématiquement des débats est dès lors pour le moins suspect. En effet, écarter les sachants indique que ce champ d’expertise ne doit pas être révélé, que le savoir, que le pouvoir de prévention, doivent stagner.
Ni pour ni contre la téléphonie mobile, je veille à l’exactitude et à l’application du droit. Je m’organise pour proposer mon expertise au personnel communal et aux études d’avocats sous une nouvelle forme. Celles et ceux qui souhaitent, sans engagement, être renseignés des évolutions peuvent d’ores et déjà s’inscrire.
Ces publications complèteront utilement votre savoir :
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