rayonnements naturels versus sources artificielles - Pierre Dubochet

Aller au contenu

Les rayonnements naturels

«Dans la gamme de fréquences 100 kHz-300 GHz, l'intensité des champs des rayonnements naturels est extrêmement faible, de sorte qu'elle est tout à fait négligeable par rapport au rayonnement de fond qui est émis par les sources artificielles», écrivait l'OMS en 1981.

© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
29 mai 2013
mis à jour le 1er mai 2014
Les ondes naturelles
Lecture :  1 min | 360 mots
Sur Terre, il existe différentes ondes naturelles. Il y a des ondes électriques produites par les charges présentes dans l'ionosphère (atmosphère supérieure de la planète). Lorsque les différences de potentiel sont trop grandes, elles se rééquilibrent par un coup de foudre.
Il existe aussi le champ magnétique terrestre —continu et donc sans rique pour l'Homme— qui oriente l'aiguille des boussoles.
Le corps humain comporte aussi d'innombrables ondes électriques, car, nos processus électriques biologiques engendrent de multiples ondes, par exemple en vue de maintenir les mouvements rythmiques du cœur et ceux de la respiration.
L'électrocardiogramme trace sur papier l'activité électrique du cœur. L'électroencéphalogramme, quant à lui, trace l'activité électrique du cerveau.
Puis, il y a le rayonnement de l'univers. De nombreuses fréquences circulent dans l'espace. Le mouvement des planètes fait que ces fréquences varient par l'effet Doppler (si vous écoutez un son depuis une voiture en mouvement, le son est plus aigu lorsque vous vous en approchez, puis plus grave lorsque vous vous en éloignez).
Il y a le rayonnement ultraviolet, visible, l'infrarouge, des rayonnements gamma et radio. Heureusement, l'ionosphère assure une protection très efficace de la biosphère terrestre vis-à-vis des radiations cosmiques.

Les champs naturels sont extrêmement faibles

Dans le n° 16 de la Série des Critères d’Hygiène de l’Environnement, l'OMS commente: «Dans la gamme de fréquences 100 kHz-300 GHz, l'intensité des champs des rayonnements naturels est extrêmement faible, de sorte qu'elle est tout à fait négligeable par rapport au rayonnement de fond qui est émis par les sources artificielles», citant entre autres une étude de l'IRPA de 1977.
À cette époque, rares étaient les personnes qui disposaient d'un émetteur du genre radiotéléphone, poste CB, etc.
L'agence onusienne attire notre attention sur le fait qu'en 1977 déjà il existe une grande différence entre le niveau de rayonnement naturel et le niveau de rayonnement artificiel.
Aujourd'hui, cette différence s'accentue de manière particulièrement significative. Il est ainsi faux de prétendre que l'Homme est habitué à vivre avec le rayonnement non ionisant qui devient notre quotidien à tous. Et surtout, la nature n'émet pas de rayonnement pulsé comme le font les appareils sans fil.
Ces publications complèteront utilement votre savoir :
Retourner au contenu